janvier 2020



Comment puis-je entendre la voix de Dieu ?
Moi qui suis chrétien et qui veux plaire à Dieu, je suis complètement dépendant de ses directives et de ses conseils. Mais comment puis-je le trouver ? Comment puis-je entendre la voix de Dieu ?
Mon réveil sonne, je descends les escaliers en courant. Hier soir, j’ai complètement oublié de préparer un sandwich pour le repas de midi, mais je n’ai plus le temps maintenant car je dois revoir mes notes une dernière fois avant l’examen. En route vers l’école, il y a le silence dans la voiture et mes pensées se tournent vers Dieu. Je souhaite faire sa volonté et j’aspire à entendre sa voix. Je sais que même dans l’effervescence de la vie quotidienne, Dieu souhaite me parler, mais comment puis-je l’entendre ?
Je sais que Dieu me parle chaque jour

Un murmure doux et léger

Des milliers de pensées me traversent la tête d’heure en heure, mais quel est l’état de ma relation avec Dieu ? Ai-je une aspiration sincère de plaire à Dieu par mes pensées, mes paroles et mes actions ? Quand j’ai ce désir sincère, il ouvre mes oreilles pour que j’entende sa voix. Je n’ai jamais entendu la voix de Dieu comme j’entends parler les gens autour de moi, mais je sais que Dieu me parle chaque jour.
Un épisode de la vie du prophète Elie illustre bien la façon dont Dieu parle à mon cœur. Quand la parole du Seigneur fut adressée à Eli et lui dit qu’il devait se tenir sur la montagne en présence de l’Eternel, Dieu n’était pas dans le vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers, il n’était pas non plus dans le tremblement de terre ni dans le feu. Après le feu Elie entendit Dieu “dans un murmure doux et léger”. (1 Rois 19, 11-12)

Prompt à obéir

Comment puis-je donc entendre ce “murmure doux et léger” ? C’est par exemple lorsque je me trouve dans une situation difficile et qu’un verset me vient à l’esprit et me fortifie.
Quand je suis prompt à obéir à la voix de Dieu, il continue à me parler
Dieu m’incite aussi à faire le bien, et en même temps il me montre le péché qui habite dans ma nature humaine. Je peux, par exemple, être tenté de m’irriter envers les gens auxquels j’ai affaire dans la vie quotidienne, même si j’essaye de les bénir. Si mes oreilles sont ouvertes, j’entends alors Dieu qui me montre mes exigences égoïstes, qui sont la source des problèmes. J’ai alors la possibilité de crucifier ces exigences et je peux être transformé !
Quand je suis prompt à obéir à la voix de Dieu, il continue à me parler. Ce n’est pas toujours facile d’être obéissant à ce que j’entends. Habituellement, cela coûte ma propre volonté, je dois abandonner mes propres souhaits et mes propres opinions pour faire ce que le murmure doux et léger demande. Mais lorsque j’écoute et obéis, ma relation personnelle avec Dieu devient plus forte et plus profonde !
Je dois abandonner mes propres souhaits et mes opinions pour faire ce que le murmure doux et léger me demande.

Une vie remplie de paix et de joie

Dans Jacques 4, 8 il est écrit que si je me tiens près de Dieu, si je m’approche de lui, il se tiendra près de moi. J’ai fait l’expérience que lorsque je lis la Bible et que je prie, Dieu m’envoie de l’aide pour vivre selon sa volonté. Il me parle clairement dans la journée. Il ne me montre pas seulement comment je peux mieux m’y prendre dans les choses extérieures. Il me montre aussi le péché qui habite dans ma nature humaine et qui rend la vie difficile à moi-même ainsi qu’aux personnes de mon entourage. Quand je le prie parce que je suis dans la détresse à cause de mon propre péché, il me donne la possibilité de vaincre et il me donne la force pour accomplir sa volonté !
Pour me tenir près de Dieu, j’ai besoin d’être ouvert et prêt à obéir à sa volonté. J’ai besoin de m’approcher de lui pour entendre. Si j’ai une réticence envers la volonté de Dieu, je me tiens à distance. “Que celui qui a une oreille, entende.” Cette exhortation est répétée plusieurs fois dans l’Apocalypse. Si j’entends, je reçois de la nourriture de la part de Dieu pour mon esprit, et de cette façon je peux aussi apporter de l’aide à ceux qui m’entourent. C’est une vie réellement agréable à Dieu !
En lui obéissant, je suis devenu très heureux !
Le fait d’écouter la voix de Dieu et de lui obéir a fait de moi quelqu’un de très heureux ! Dieu souhaite me libérer de ma nature humaine pécheresse. Quand je prends garde à sa voix au milieu des occupations quotidiennes, ce processus peut avoir lieu en moi. Ce processus s’appelle la sanctification. C’est une vie remplie de paix et de joie !
Écrit par David Owens

Croître dans la foi



C'est un beau dimanche matin ensoleillé, il y a bien longtemps. Je prépare mon VTT et je me réjouis d’aller faire un tour sur les sentiers déserts le long du canyon.
Je me considère comme chrétien, et je lis ma Bible de temps en temps, mais je ne suis pas allé à l'église depuis plus d'un an. Je suis une personne méthodique et je suis trop occupé par ce qui se passe « ici et maintenant » pour me soucier de concepts religieux de façon approfondie. Pour moi, Dieu existe quelque part, « là-haut ». Finalement, tout ce que j'ai expérimenté pourrait se résumer à cela : « Dieu ne prend pas part directement à ma vie. » La foi a une place dans ma vie, c'est certain, mais certainement pas dans les choses de la vie quotidienne. La foi est plutôt une chose à laquelle je peux penser les dimanches et lors des enterrements.
Alors que je bricole sur mon vélo, une pensée me vient soudain à l'esprit : « On est dimanche et ça fait un moment que je n'ai pas lu ma Bible, et ça fait encore plus longtemps que je ne suis pas allé à l'église. » Et à ce moment-là, quelque chose qu’un ami m'a dit récemment commence à parler à mon cœur : « Jésus veut avoir une place dans ton cœur, mais tu dois le laisser entrer par la foi. Il ne te forcera pas. Ton cœur est une porte d'entrée, mais cette porte n’a qu’une poignée, et cette poignée ne s'ouvre que de l'intérieur. Toi seul peut ouvrir la porte pour laisser entrer Jésus.
Toi seul peut ouvrir la porte pour laisser entrer Jésus.
Et si mon ami avait raison ! Un espoir commence alors à grandir dans mon cœur : je peux parvenir à plus qu’une foi simplement théorique, intellectuelle et sans vie. Et je peux à la place commencer une incroyable aventure si je laisse le fils de Dieu entrer dans mon cœur pour qu'il puisse partager chaque détail de ma vie. Si je fais cela, ma vie ne sera plus jamais la même. Est-ce que j’ose vraiment le croire ? Est-ce que je vais oser mettre cela à l'épreuve ?
Des versets bibliques de mon enfance commencent à me revenir à l'esprit : « … en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi » , « Le royaume de Dieu est au milieu de vous », « Qu'il vous soit fait selon votre foi », « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui », « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Ce jour-là, ma vie qui était ancrée dans une foi sans vie et un Dieu impersonnel prend soudainement fin, et une nouvelle vie commence !
Même si cela peut sembler incroyable que Jésus veut réellement vivre dans mon cœur et prendre part à tous les détails de ma vie, les possibilités qui s'ouvrent à cause de cela sont tellement merveilleuses que je me dois de mettre au moins cette promesse à l'épreuve.
Mon VTT devra attendre un autre jour. Je m’empare de ma Bible et je commence à lire ; cette fois-ci avec l'espérance vivante que Jésus veut avoir une place dans mon cœur et y demeurer, pour avoir communion avec moi. Avec cette espérance, je lui donne mon cœur et toute ma vie, au lieu de toujours garder une part pour moi-même.
Ce jour-là, ma vie qui était ancrée dans une foi sans vie et un Dieu impersonnel prend soudainement fin, et une nouvelle vie commence ! Cette vie est ancrée dans le Dieu de la Bible, et Jésus, son fils, qui a compté chaque cheveu de ma tête et tous mes jours sur terre.
Cette foi a germé comme un petit grain de moutarde, pour se développer et croître année après année, pour former un arbre aux racines solides.
Cette expérience fantastique est survenue il y a longtemps. Toutes les années suivantes où j'ai continué à suivre Jésus, il a honoré ses promesses et a dépassé mes attentes. Et cette foi a germé comme un petit grain de moutarde, pour se développer et croître année après année, pour former un arbre aux racines solides. Et avec cette foi se développe la vie que Jésus a promise à tous ceux qui croient.
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs », Hébreux 3, 15.
Écrit par Vern Nicolette

Lecture des Écritures: Psaume 59: 1-17

 Introduction:

Ce psaume a été écrit par David.  Il a été écrit à un moment difficile de sa vie.  Saul, son ennemi juré, avait envoyé des hommes pour le tuer.  L'intention meurtrière du roi Saul contre David a été révélée ouvertement.  Ces hommes regardaient David jour et nuit.  Ils surveillaient sa maison, cherchant une occasion d'intervenir et de le tuer.  En tout cas, David nous enseigne, par exemple, que nous pouvons savoir que le Seigneur entreprendra, nous pouvons lui faire confiance et nous pouvons connaître la force du Seigneur dans nos vies et nos situations.  Les choses peuvent sembler difficiles dans votre monde privé, mais le Seigneur viendra et vous renforcera.  Les choses peuvent sembler difficiles dans votre pays, mais le Seigneur viendra et vous renforcera.  Les choses peuvent sembler difficiles dans le monde, mais le Seigneur viendra et vous fortifiera. 

1. NOUS AVONS TOUS BESOIN DE LA FORCE DU SEIGNEUR

Chacun de nous a besoin de la force qui vient de Dieu.  Nous n'avons pas été conçus pour le faire (la vie) de notre propre force.  Il y a des moments où nous sommes faibles, il y a des moments où nous nous sentons désespérés, sous pression et découragés.  Cette condition n'a rien d'unique, elle est commune à toute l'humanité.  Je me souviens avoir parlé il y a quelques années à quelqu'un qui traversait de nombreux défis.  Je lui ai demandé: "Comment gérez-vous?"  Elle a répliqué et a dit: "Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai de larges épaules!"  Avoir des «épaules larges» peut être utile, mais en fin de compte, cela peut nous épuiser et nous affaiblir.  Comment nous avons besoin de son aide et de sa force dans notre vie quotidienne.  Parfois, nous avons simplement besoin d'une «intervention divine».  Je sais que j'ai besoin de la force que Dieu offre, et je suis sûr que la même chose est vraie pour vous.

 2. LA FORCE DU SEIGNEUR DÉCOULENT DE NOTRE RELATION AVEC LUI

À mesure que nous développons notre relation avec le Seigneur, sa force dans nos vies sera un exutoire automatique.  Dans le Psaume 59, nous voyons comment David avait une relation avec le Seigneur.  C'était une relation vivante et réelle.  Le Seigneur était une réalité vivante pour David et David s'est tourné vers le Seigneur pour obtenir intervention, aide et force.  David crie à Dieu sous la forme d'une prière et demande au Seigneur la délivrance et la défense dans une situation où il était un ennemi de l'État et un homme traqué.  Mais entre ses prières, nous découvrons une relation profonde avec le Seigneur.  Au verset 1, David parle du Seigneur comme de «MON DIEU»!  Dans le processus, il déclare sa relation étroite et personnelle avec Dieu.  Il parle de MON Dieu.  Pas LE Seigneur ou NOTRE Dieu, mais MON Dieu.  Au verset 9 et au verset 17, il appelle Dieu sa forteresse: «Car toi, ô Dieu, tu es MA forteresse».  Une forteresse est un lieu de sûreté et de sécurité et David connaissait son Dieu de cette manière sûre.  Au verset 10 et au verset 17, il parle du Seigneur comme de Celui qui l'aime: «Mon Dieu de dévotion aimante!  Il semble qu'il puisse sentir et ressentir l'amour de Dieu envers lui.  Il parle d'une tendresse de cœur, concernant l'amour et l'engagement de Dieu envers lui.  Au verset 9 et au verset 17, il parle du Seigneur comme de sa force: «Ô ma force!  Cela ressemble presque à un soupir de soulagement de connaître Dieu comme sa force.  Écoutez-le: «O ma force!  Il a connu le Seigneur comme Celui qui était sa force et Celui dont toute force découle.  Peut-être avait-il appris à vivre dans une dépendance totale et désespérée du Seigneur?  Ces choses découlaient de sa relation avec le Seigneur.  Nous pouvons connaître les mêmes choses de notre relation avec le Seigneur.

3. DITES AU SEIGNEUR VOTRE DOMAINE DE BESOIN

David n'a pas hésité à exprimer son besoin au Seigneur.  En fait, il était très graphique sur ce à quoi il était confronté.  Il n'a pas essayé de le diluer ou de minimiser ses défis.  Il a parlé de «méchants traîtres» et «d'hommes féroces qui ont conspiré contre lui».  Il a parlé de «chiens hargneux» et de «charognards», de «rôdeurs» et de «grognements» autour de lui.  Il était conscient de ce à quoi il était confronté et n'a pas hésité à le porter à l'attention du Seigneur avec des détails graphiques et descriptifs.  Cela nous rappelle que nous aussi, nous avons un ennemi qui aimerait nous voir détruits.  1 Pierre 5: 8 'Soyez vigilant et sobre.  Votre ennemi le diable rôde comme un lion rugissant à la recherche de quelqu'un à dévorer.  De la même manière, nous pouvons apporter nos problèmes et défis au Seigneur et nous pouvons faire face à la vérité des choses et dire à Dieu comment nous voyons et expérimentons les choses.  N'hésitez pas à parler au Seigneur de votre domaine de besoin.  Il est préoccupé par le drame auquel vous faites face.  Montez, parlez-en et enlevez-le de votre poitrine - le Seigneur est là pour vous! 

4. AU MILIEU DE LA TEMPÊTE, ATTENDEZ!

 Dans la section centrale du Psaume 59, nous trouvons une clé du succès, quelles que soient les chances que nous rencontrons.  Psaume 59: 9 «Je veillerai (attendrai) sur toi, ô ma force!  Il y a une corrélation entre l'attente et la réception de la force du Seigneur.  Notre tendance humaine naturelle est de se précipiter et de régler le problème ou le défi.  Souvent, lorsque les tempêtes de la vie se présentent à nous, nous réagissons.  Je me demande combien d'opportunités ont été perdues, je me demande combien de portes se sont fermées, à cause de nos réactions dans les situations et aux situations.  David faisait face à la possibilité imminente de la mort et là, à ce moment-là, il choisit de ne pas réagir ou de riposter, mais il choisit de regarder et d'attendre.  David connaît le problème;  il l'a porté à l'attention du Seigneur et maintenant il attend.  David n'est pas sûr du résultat, mais il attend et regarde Dieu avec attente et anticipation.  Il y a des moments où nous ne savons pas ce qui va se passer, mais dans ces moments-là, nous devons regarder et attendre avec foi, jusqu'à ce que nous voyions ce que Dieu fait ou va faire.  C'est dans l'attente, la pause, l'observation que nous pouvons recevoir sa force.  (et j'ose dire: sagesse) Arrêtez l'envie de réagir et de vous défouler ... regardez et attendez, sa force sera la vôtre. 

5. IL EST VOTRE FORCE

Parfois, quand nous considérons cet aspect de la force de Dieu, nous le voyons comme un sous-produit de son caractère qu'il nous donne.  Mais la vérité est que l'HE est notre force.  Nous le recevons et, ce faisant, sa force.  Ne vous contentez pas seulement de recevoir sa force, mais faites de lui votre force.  Appropriez-le comme votre force.  Prenez-le, le Seigneur, comme votre force.  Saisissez-le, saisissez le Seigneur, et la force sera à vous.  J'ai essayé de faire du Seigneur ma force.  Récemment, j'ai découvert comment le Seigneur «m'a soutenu» même si je ne savais même pas qu'il y avait un problème.  Nous sommes récemment partis en vacances.  Nous avons un petit chien qui est très spécial pour nous.  Bien que le chien appartienne à ma fille, elle est devenue attachante pour nous pendant la maladie et le décès de ma défunte femme.  Pendant le temps où elle était aux prises avec une mauvaise santé, ce petit chien était son compagnon constant et souvent, nous pensions, cet animal semblait savoir que ma femme était malade et lui serait un compagnon dans ses souffrances.  Ma femme a laissé une instruction: "S'il vous plaît, prenez soin du chien!"  Le nom du chien est Cupcake.  Lorsque nous sommes partis, nous avons donné le chien à des amis pour qu'il s'occupe de lui.  Ces amis vivent dans une rue dangereuse et animée.  Pendant les vacances, la veille du Nouvel An, le chien a eu peur à cause de tous les feux d'artifice et a mâché son chemin et s'est échappé.  Personne ne savait même que le chien était parti.  Vers 1 heure du matin, quelqu'un m'a téléphoné.  Mais mon téléphone était déjà silencieux pour la nuit.  Elle a laissé un message vocal.  Alors que je vérifiais mon téléphone en pleine nuit, j'ai entendu le message vocal: «Salut, je m'appelle Zanri.  J'ai Cupcake.  Je conduisais chez moi et j'ai vu ce chien courir follement et elle avait l'air hors de propos.  Je l'ai prise.  Elle est en sécurité avec moi.  Tu peux la récupérer le matin!  Qui s'arrête en pleine nuit pour ramasser un chien qui court partout?  Qui prendra la responsabilité de prendre soin de cet animal et appellera ses propriétaires?  Qui propose de s'occuper du chien et prend ensuite des dispositions pour que nous puissions le récupérer?  Dieu, ma force, avait déjà prévu quelque chose que je ne savais même pas qu'il s'était passé.  Le chien aurait pu être perdu, volé, écrasé, mais non, tout a été pris en charge.  Maintenant, je peux simplement louer et remercier Dieu pour ce qu'Il a fait, et je n'ai rien à voir avec cela. 

6. FORCE ET LOUANGE

Nos cœurs doivent attendre Dieu, notre force.  Alors Dieu peut être notre force.  Ensuite, lorsque nous réalisons qu'il était notre force, nous pouvons nous réjouir.  Ensuite, grâce à sa force, nous pouvons faire l'éloge.  Psaume 59:17 «A toi, ma force, je chante des louanges!  Dans le verset précédent, le Psaume 59:16 dit: "Mais je chanterai de Ta force et proclamerai ta dévotion amoureuse le matin."  Face au danger et aux ennuis, David pouvait chanter.  Il faut de la force divine pour pouvoir chanter face au danger, aux ennuis et au destin imminent.  Lorsque le roi Saül a envoyé des assassins dans la maison de David, il était ouvert quant à son désir de tuer David. 
Dès lors, pendant les nombreuses années suivantes (peut-être 10 à 15 ans), David a vécu comme un fugitif, constamment en danger de mort.  Il est intéressant de noter que David est entré dans cette période en chantant des louanges et qu'il était encore capable de verser son cœur à Dieu en chant à la fin de cette période (2 Samuel 1: 17-27). 
Vous voyez, David était convaincu qu'avec le Seigneur comme sa force, il survivrait la nuit et vivrait pour raconter l'histoire de la fidélité et de l'amour de Dieu le matin.  C'est ce qu'il a fait, jour après jour, jusqu'à ce que, bien des années plus tard, il soit victorieux, la bataille soit finie et il devienne roi. 
Donc: faites du Seigneur votre force.  Attendez et surveillez le Seigneur dans votre situation.  Ne vous précipitez pas là où les anges ont peur de marcher.  Mettez Dieu et sa force entre vous et ces choses qui voudraient vous détruire.  Éclatez-vous en louange et déplacez l'attention de vos problèmes vers Lui et Sa force.  Préparez-vous à vous réjouir et à raconter à quel point Dieu vous a été fidèle!


God is without limits


Tous les humains sont aux prises avec des circonstances difficiles qui provoquent des douleurs dans nos vies.  En tant que tel, nous pouvons être amenés à nous demander où Dieu est au milieu de notre douleur.  Alors que nous luttons avec les problèmes de notre monde brisé, cela aide à prendre quelques pas en arrière et à compléter notre compréhension de qui est Dieu.  Alors que nous commençons à voir une image plus claire du rôle de Dieu dans le monde, il devient plus facile de lui faire confiance au milieu de notre douleur.

 Au début, nous devons nous rappeler l’incompréhensibilité de Dieu.  Bien qu'il nous ait révélé certaines choses, soit par la création, soit par les Écritures, il est finalement au-delà de notre capacité à comprendre pleinement.  Dieu est infini et il s'est réservé certaines vérités.  Par conséquent, nous devons nous contenter d'explorer, avec l'aide du Saint-Esprit, ce qu'il a révélé lorsque nous cherchons des réponses à nos questions ultimes.

 Quelles caractéristiques de Dieu pouvons-nous comprendre sur la base de ce qu'il a révélé?

 Dieu est omniscient

 Tout d'abord, Dieu est «omniscient», ce qui signifie qu'il connaît toutes choses.  Le Psaume 139 commence: «Tu m'as fouillé, Seigneur, et tu me connais.  Vous savez quand je m'assois et quand je me lève;  vous percevez mes pensées de loin.  Vous discernez ma sortie et mon coucher;  vous connaissez toutes mes voies.  Avant qu'un mot ne soit sur ma langue, Seigneur, sache-le parfaitement »(vv. 1–4, NIV).

 Dieu sait tout sur tout le monde - passé, présent et futur.  Pour chaque personne qui a déjà existé ou existera, il connaît même tous leurs futurs possibles, toutes les éventualités possibles.  Il connaît aussi bien le mouvement des galaxies lointaines que le nombre de poils sur nos têtes.

 Je doute que nous puissions vraiment comprendre cela, mais n’êtes-vous pas content qu’il soit omniscient?  Il ne vous arrivera jamais rien qui le surprenne.  Il ne vous comprendra jamais.  En fait, il vous connaît mieux que vous ne vous connaissez.

 Dieu est omniprésent

 Deuxièmement, Dieu est «omniprésent». Le psalmiste continue dans 139: 7-12: «Où puis-je aller de votre Esprit?  Où puis-je fuir votre présence?  Si je monte au ciel, vous y êtes;  si je fais mon lit dans les profondeurs, vous y êtes.  Si je me lève sur les ailes de l'aube, si je m'installe de l'autre côté de la mer, même là ta main me guidera, ta main droite me tiendra ferme.  Si je dis: «Les ténèbres me cacheront certainement et la lumière deviendra la nuit autour de moi», même les ténèbres ne seront pas obscures pour vous;  la nuit brillera comme le jour, car les ténèbres sont comme lumière pour toi.

 Ce n'est pas simplement que Dieu est énorme;  il est littéralement au-delà de l'énorme.  Dieu est esprit (pas «un» esprit) et n'a aucune dimension spatiale.  En tant que tel, il n'y a pas de place dans notre réalité où Dieu n'est pas présent.  Et il n'est pas éparpillé à travers la création;  il n'y a pas un peu de lui ici et un peu de lui là-bas.  Dieu existe dans sa plénitude en tout lieu à travers la réalité.  C’est pourquoi nous avons toute son attention lorsque nous prions et pourquoi nous le faisons.

 Je doute que nous puissions vraiment comprendre cela non plus, mais n’êtes-vous pas content qu’il soit omniprésent?  Même si nous le voulons, il n'y a aucun endroit où nous pouvons courir et nous cacher.  Il n'y a aucun endroit où Dieu n'est pas présent pour nous aider, nous aimer et nous encourager, pas même dans nos pensées.

 Dieu est tout-puissant

 Enfin, Dieu est également «omnipotent». Il est notre «omnipotent», notre souverain tout-puissant.  Le Psaume 139 poursuit: «Car tu as créé mon être le plus profond;  tu m'as tricoté ensemble dans le ventre de ma mère.  Je vous loue parce que je suis effrayé et merveilleusement fait;  vos travaux sont merveilleux, je le sais très bien.  Mon cadre ne vous a pas été caché lorsque j'ai été créé dans un endroit secret, lorsque j'ai été tissé ensemble dans les profondeurs de la terre.  Vos yeux ont vu mon corps informe;  tous les jours qui ont été ordonnés pour moi ont été écrits dans votre livre avant que l'un d'eux ne se réalise »(vv. 13-16).

 Le concept de souveraineté signifie simplement que «notre Dieu est au ciel;  il fait tout ce qui lui plaît »(Psaume 115: 3).  Cela signifie que toutes choses sont filtrées par les doigts de Dieu.  Il ne se passe rien qu'il décide qu'il n'arrivera pas, et il fait tout ce qu'il décide de faire.  Dans sa souveraineté, il a pris la décision de nous permettre de choisir le bien ou le mal, mais il ne nous a pas donné le choix d'échapper aux conséquences de nos décisions (en dehors du pardon).

 Je doute que nous puissions vraiment comprendre cela non plus, mais n’êtes-vous pas content qu’il soit tout-puissant?  N'êtes-vous pas heureux que nos prières poussent en fait Dieu à faire ce qu'il ne pourrait pas faire autrement?  N'êtes-vous pas heureux qu'il nous ait donné l'assurance, à travers le livre de l'Apocalypse, qu'à la fin des temps, il vaincra notre ennemi?  N'êtes-vous pas heureux qu'en attendant rien ne puisse nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ (Romains 8: 38-39)?  Que même au milieu de notre douleur, nous pouvons nous confier à un Dieu tout-puissant (1 Pierre 4:19)?

 C'est notre Dieu - omniscient;  omniprésent;  omnipotent - dans les bras desquels nous avons sauté dans notre conversion, et dans les bras desquels nous vivons comme ses enfants adoptifs.  Je passerai ma vie à réfléchir et à essayer de comprendre ces vérités.  Ils suffisent.

 Pourtant, il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et sur lesquelles je lutte.  Bien que je comprenne que Dieu utilise la douleur pour nous faire ressembler à son Fils, je ne comprends pas pourquoi les enfants vulnérables sont autorisés à souffrir.  Et pourtant, je me contente de me reposer dans les paroles de Dieu prononcées par l'intermédiaire du prophète Isaïe: «Comme les cieux sont plus hauts que la terre, mes voies [de Dieu] sont plus élevées que vos voies et mes pensées que vos pensées» (55: 9)  .

 Le problème de la douleur trouve sa réponse dans la personne d'un Dieu aimant, omniscient, omniprésent, omnipotent, et dans une foi qui tient à Dieu quoi qu'il arrive.  «Le Seigneur est dans son saint temple;  que toute la terre se taise devant lui….  Bien que le figuier ne bourgeonne pas et qu'il n'y ait pas de raisin sur les vignes, bien que la récolte d'olives échoue et que les champs ne produisent pas de nourriture, bien qu'il n'y ait pas de moutons dans l'enclos et pas de bétail dans les stalles, je me réjouirai cependant dans le Seigneur  , Je serai joyeux en Dieu mon Sauveur »(Habacuc 2:20; 3: 17-18).



LE DÉFI

Vous venez de vous disputer avec votre conjoint. « Je n’ai pas à m’excuser, vous dites-vous. Ce n’est pas moi qui ai commencé ! »
Vous faites comme si de rien n’était, mais la tension subsiste. Vous réfléchissez de nouveau à l’idée de présenter des excuses, mais vous êtes incapable de prononcer ces simples mots : « Je suis désolé. »

POURQUOI C’EST COMPLIQUÉ

Votre amour-propre. Charles *, un homme marié, avoue : « Parfois, à cause de mon ego, j’ai du mal à dire “je suis désolé”. » Par excès d’amour-propre, vous pourriez vous sentir trop gêné pour reconnaître votre part de responsabilité.
Votre point de vue. Vous pensez peut-être que des excuses ne s’imposent que si vous êtes responsable du problème. Jill, une femme mariée, confie : « Quand je sais que j’ai entièrement tort, c’est facile de dire “je suis désolée”. Mais quand nous avons tous les deux dit des choses que nous regrettons, c’est difficile. C’est vrai, pourquoi serait-ce à moi de m’excuser si nous sommes tous les deux fautifs ? »
Vous pensez peut-être que votre refus de vous excuser est d’autant plus justifié que ce qui s’est passé est, selon vous, entièrement de la faute de votre conjoint. « Quand vous pensez sincèrement que vous n’avez rien fait de mal, dit Joseph, qui est marié, ne pas s’excuser est une façon de clamer son innocence. »
Votre éducation. Vous avez peut-être grandi dans un foyer où s’excuser était rare. Dans ce cas, vous n’avez sans doute pas appris à reconnaître vos torts. Comme vous n’avez pas été exercé à faire des excuses sincères dans votre enfance, vous n’avez jamais acquis cette habitude une fois adulte.

 CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE

Un homme et sa femme versent des seaux d’eau sur un feu
Les excuses peuvent éteindre les flammes d’une dispute.
Pensez à votre conjoint. Rappelez-vous une situation où quelqu’un vous a présenté des excuses et le bien que vous avez ressenti alors. Pourquoi ne pas faire en sorte que votre conjoint ressente la même chose ? Même si vous ne pensez pas avoir tort, vous pouvez vous excuser pour la peine qu’il a éprouvée ou pour les conséquences involontaires de vos actes. Vos paroles peuvent aider votre conjoint à se sentir mieux. (Principe biblique : Luc 6:31.)
Pensez à votre couple. Voyez les excuses non comme une défaite pour vous, mais comme une victoire pour votre couple. Une personne qui reste offensée est « plus inaccessible qu’une ville forte », déclare Proverbes 18:19 (Traduction Œcuménique de la Bible). Lorsque chacun est sur la défensive, rétablir la paix est difficile, voire impossible. Par contre, quand vous vous excusez, vous empêchez la situation d’empirer. En réalité, vous faites passer votre couple avant vous. (Principe biblique : Philippiens 2:3.)
Soyez prompt à vous excuser. C’est vrai qu’il peut être difficile de s’excuser quand les torts sont partagés. Mais les erreurs de votre conjoint ne justifient pas vos propres erreurs. Donc, ne tardez pas à vous excuser — ne vous imaginez pas que le temps réglera le problème. En vous excusant, vous aiderez votre conjoint à s’excuser à son tour. Et plus vous le ferez, plus cela vous sera facile. (Principe biblique : Matthieu 5:25.)
Soyez sincère. Faire des excuses ne signifie pas se trouver des excuses. Et dire, peut-être avec une pointe de sarcasme, « je suis désolé que tu le prennes aussi mal » n’est pas du tout une façon de s’excuser ! Acceptez votre part de responsabilité et admettez la peine que votre conjoint ressent, que cette peine soit, à votre sens, justifiée ou non.
Soyez réaliste. Comme tout le monde, il vous arrivera de faire des erreurs. Acceptez-le humblement. Même si, dans une situation donnée, vous pensez être irréprochable, admettez que votre version des faits est sans doute incomplète. « Dans une dispute, dit la Bible, le premier a raison ; mais l’autre se présente, et tout est à revoir » (Proverbes 18:17Bible des peuples). Vous serez plus enclin à vous excuser si vous avez une vision réaliste de vous-même et de vos défauts.



LE DÉFI

Souvent, quand une dispute éclate, vous remettez sur le tapis de vieux conflits qui auraient dû être réglés depuis longtemps. Pourquoi ? Sans doute parce qu’au moins l’un de vous deux n’arrive pas à pardonner.
Mais il est possible d’apprendre à le faire. Voyons d’abord pourquoi mari et femme ont parfois du mal à se pardonner.

POURQUOI C’EST COMPLIQUÉ

Un moyen de pression. Certains refusent de pardonner une faute à leur conjoint pour garder une certaine emprise sur lui : quand un conflit surgit, ils brandissent cette faute à la manière d’un joker afin de « gagner la partie ».
La rancœur. Une blessure passée laisse parfois des traces pendant longtemps. Le mari ou la femme peut dire « je te pardonne », mais garder de la rancœur, et peut-être même espérer prendre sa revanche.
La déception. Quand ils se marient, certains croient qu’ils vont vivre un conte de fées. Par conséquent, le jour où un désaccord survient, ils ne comprennent pas que leur « âme sœur » puisse avoir un point de vue différent du leur et campent sur leurs positions. Des attentes irréalistes peuvent amener quelqu’un à voir davantage les défauts de l’autre et à pardonner moins facilement.
De fausses idées. Beaucoup refusent de pardonner parce qu’ils se font de fausses idées sur le pardon. Ils se disent par exemple :
Si je pardonne, je minimise la faute.
Si je pardonne, je dois oublier ce qui s’est passé.
Si je pardonne, ça va recommencer.
En réalité, pardonner n’implique pas nécessairement ces choses. Il peut néanmoins être difficile de pardonner, surtout quand on est aussi proches que mari et femme.

 CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE

Comprendre ce que pardonner implique. Dans la Bible, le mot traduit par « pardonner » a aussi le sens de « laisser aller ». Ainsi, pardonner n’implique pas toujours d’oublier ce qui s’est passé ou de minimiser la faute. Parfois, cela signifie simplement laisser couler, pour votre bien-être et celui de votre couple.
Réfléchir aux conséquences du refus de pardonner. Des spécialistes disent que garder de la rancœur expose à quantité de problèmes physiques et affectifs, comme l’hypertension et la dépression, sans parler du mal que cela fait au couple. C’est à juste titre que la Bible conseille : « Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, vous pardonnant volontiers les uns aux autres » (Éphésiens 4:32).
Réfléchir aux bienfaits du pardon. Celui qui est disposé à pardonner laisse à son conjoint le bénéfice du doute au lieu de « comptabiliser » ses fautes. Il favorise ainsi une bonne ambiance, où la rancœur est maîtrisée et l’amour s’épanouit. (Principe biblique : Colossiens 3:13.)
Être réaliste. On est plus disposé à pardonner quand on accepte son conjoint tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Le livre Battez-vous pour votre couple (angl.) déclare : « Quand on se concentre sur ce que son conjoint n’est pas, il est très facile d’oublier tout ce qu’il est. Alors, sur quoi voulez-vous vous concentrer à ce stade de votre vie ? » N’oubliez pas : personne n’est parfait, pas même vous. (Principe biblique : Jacques 3:2.)
Être raisonnable. La prochaine fois que vous serez blessé par ce que votre conjoint a dit ou fait, demandez-vous : « La situation est-elle si grave ? Est-ce que je dois vraiment exiger des excuses, ou puis-je fermer les yeux sur ce qui s’est passé et avancer ? » (Principe biblique : 1 Pierre 4:8.)
Discuter du problème si nécessaire. Parlez calmement de ce qui vous a blessé et expliquez pourquoi vous ressentez les choses ainsi. Ne prêtez pas de mauvaises intentions à votre conjoint et ne soyez pas trop catégorique dans vos affirmations. Cela l’inciterait à se mettre sur la défensive. Dites-lui simplement pourquoi ce qu’il a fait vous a blessé.


LE DÉFI

Chaque fois qu’un conflit éclate entre vous et votre conjoint, vous accablez-vous mutuellement de reproches ? Les paroles blessantes sont-elles devenues votre façon de « communiquer » ?
Si c’est le cas, vous pouvez mettre un terme à cette habitude. Il vous faut d’abord analyser les causes de cette situation et comprendre tout l’intérêt que vous avez à y remédier.

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous êtes quelque peu mystifié par tout le sujet de la prière exaucée et sans réponse.  Cela me décrit aussi.  À la mort de ma petite fille (son nom est Rachel), la prochaine fois que j'enseignais à l'école du dimanche, j'ai commencé par énumérer tous les versets qui promettent sans équivoque que Dieu répond à la prière.  Bien sûr, tous mes amis de la classe ont sauté à la défense de Dieu et ont essentiellement essayé d'expliquer que ces versets ne signifiaient pas vraiment ce qu'ils disaient.  C'était du moins mon point de vue sur leur réponse, et j'ai compris pourquoi.

CHAQUE jour offre de nombreuses occasions de faire du bien aux autres. Beaucoup cependant ne semblent penser qu’à eux. On le constate sans arrêt : tromperies choquantes, conduite agressive au volant, langage grossier, explosions de colère...
Cette mentalité du « moi d’abord » se retrouve également dans quantité de foyers. Par exemple, des conjoints divorcent simplement parce que l’un d’eux pense qu’il « mérite mieux ». Même des parents insufflent involontairement à leur enfant l’esprit du « moi d’abord ». Comment ? En cédant au moindre de ses caprices, en hésitant à lui donner la moindre punition.
Bien des parents, par contre, apprennent à leur enfant à faire passer les autres en premier. Et ils ont raison ! Les enfants attentionnés ont plus de chances de se faire des amis et d’entretenir des relations stables. D’autre part, ils sont généralement plus heureux. Pourquoi ? Parce que, comme le dit la Bible, « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).
Parents, comment permettre à votre enfant de connaître ce bonheur et de ne pas être contaminé par la culture du Moi ? Il y a trois pièges dans lesquels il ne faut pas tomber. Quels sont-ils ? Et comment les éviter ?

 1 Trop féliciter

Le problème. Des chercheurs ont remarqué une tendance inquiétante : Beaucoup de jeunes adultes entrent dans la vie active persuadés que tout leur est dû. Ils s’attendent à réussir, même s’ils ne font rien ou presque pour y parvenir. Certains partent du principe qu’ils auront une promotion rapidement, alors qu’ils ne connaissent pas encore bien leur métier. D’autres ont la conviction qu’ils sont exceptionnels et méritent d’être traités comme tels. Quand ils s’aperçoivent que tout le monde ne partage pas leur avis, ils sont complètement démoralisés.
La cause. Parfois, si une personne a le sentiment que tout lui est dû, c’est en raison de son éducation. Des parents ont par exemple été excessivement influencés par le courant de pensée, en vogue ces dernières décennies, qui prône l’estime de soi. Le principe semble tenir la route : si féliciter son enfant, c’est bien, le féliciter souvent, c’est mieux ! Mais il englobe aussi cette idée : tout signe de désapprobation ne fait que décourager l’enfant. Et dans un monde qui fait de l’estime de soi son cheval de bataille, le père ou la mère qui agirait de cette façon serait le type même du parent irresponsable. Il ne faut jamais donner à l’enfant une mauvaise image de lui... du moins, c’est ce qu’on a dit aux parents.
Maman et papa se mettent donc à couvrir constamment leur enfant d’éloges, y compris quand celui-ci n’a rien fait de particulier. Ils fêtent chaque succès, aussi petit soit-il. Ils ferment les yeux sur chaque bêtise, aussi grosse soit-elle. Ces parents croient que, pour développer l’estime de soi d’un enfant, il faut ignorer ce qu’il fait de mal et le féliciter pour tout le reste. Faire en sorte qu’il soit fier de lui est devenu plus important que de lui apprendre à accomplir des choses dont il pourrait vraiment être fier.
Le conseil de la Bible. La Bible reconnaît que les félicitations sont appropriées quand elles sont méritées (Matthieu 25:19-21). Mais féliciter un enfant dans le seul but qu’il se sente bien peut l’amener à cultiver une vision faussée de lui-même. La Bible observe à juste titre : « Si quelqu’un pense être quelque chose alors qu’il n’est rien, il abuse sa propre intelligence » (Galates 6:3). Cette recommandation aux parents est donc appropriée : « N’hésite pas à punir ton enfant * » (Proverbes 23:13Bible en français courant).
Dans la pratique. Félicitez quand c’est mérité, punissez quand c’est nécessaire. Ne complimentez pas votre enfant uniquement pour qu’il se sente bien. Ça ne marchera sans doute pas. « La véritable confiance en soi s’acquiert en apprenant des choses et en améliorant ses capacités, explique le livre La génération Moi (angl.), pas en s’entendant dire qu’on est génial juste parce qu’on existe. »
« N’ayez pas une opinion de vous-mêmes plus haute qu’il ne faut. Ayez au contraire des pensées modestes » (Romains 12:3Bible en français courant).

 

2 Trop protéger

Le problème. Nombre de jeunes adultes entrent sur le marché du travail mal préparés à affronter les difficultés. Certains sont anéantis par la moindre critique. D’autres sont exigeants et refusent un travail s’il ne répond pas à toutes leurs attentes. Dans Sortir de l’interminable adolescence (angl.), le professeur Joseph Allen rapporte ce qu’un jeune homme lui a dit lors d’un entretien d’embauche : « J’ai l’impression que certains postes sont un peu ennuyeux, et moi je ne veux pas m’ennuyer. » Le professeur ajoute : « Apparemment, il n’avait pas compris que tous les emplois ont un côté ennuyeux. Comment peut-on arriver à 23 ans sans savoir cela ? »
La cause. Depuis quelques dizaines d’années, de nombreux parents se sentent obligés de protéger leurs enfants contre toute forme de difficultés. Votre fille a raté un contrôle ? Demandez à son professeur de lui mettre une meilleure note. Votre fils a eu une contravention ? Payez-la à sa place. Il a eu un chagrin d’amour ? Mettez tout sur le dos de la jeune fille.
Il est naturel de vouloir protéger son enfant. Mais en le protégeant trop, vous risquez de lui faire croire qu’il n’a pas à assumer les conséquences de ses actes. « Au lieu d’apprendre qu’il peut survivre aux souffrances et aux déceptions, et même en tirer leçon, déclare l’ouvrage Discipline positive pour les adolescents (angl.), un enfant [surprotégé] devient extrêmement égocentrique, convaincu que le monde entier, y compris ses parents, lui doit quelque chose. »
Le conseil de la Bible. Les difficultés font partie de la vie. La Bible dit d’ailleurs : « Chacun peut avoir de la malchance » (Ecclésiaste 9:11Bible en français courant). Cela inclut les gens bien. L’apôtre Paul, par exemple, a enduré toutes sortes d’épreuves dans le cadre de son activité religieuse. Mais cela lui a beaucoup apporté. Il a écrit : « J’ai [...] appris, en quelque situation que je sois, à me suffire à moi-même [...], j’ai appris le secret et d’être rassasié et d’avoir faim, et d’être dans l’abondance et d’être dans le besoin » (Philippiens 4:11, 12).
Dans la pratique. Tout en tenant compte du degré de maturité de votre enfant, efforcez-vous de suivre ce principe biblique : « Chacun sera responsable de ses actes » (Galates 6:5Parole de Vie). Si votre fils reçoit une contravention, il vaut peut-être mieux le laisser payer avec son argent de poche ou son salaire. Si votre fille rate un contrôle, ne peut-elle pas y voir un rappel à l’ordre l’incitant à être mieux préparée la prochaine fois ? Si votre fils vit une rupture amoureuse, réconfortez-le ; puis au moment approprié, aidez-le à réfléchir à des questions comme : « Avec le recul, est-ce que cette expérience a révélé une lacune qu’il me faut combler ? » Les enfants qui affrontent leurs problèmes ont plus de facilité à rebondir et sont plus confiants ; des atouts qui pourraient leur faire défaut si quelqu’un venait constamment les secourir.
« Que chacun éprouve ce que vaut son œuvre à lui, et alors il aura lieu de se glorifier » (Galates 6:4).

    3 Trop donner   

Le problème. Lors d’un sondage, 81. % des jeunes adultes interrogés ont déclaré que le plus important pour leur génération était de « devenir riche », reléguant loin derrière le fait d’aider les autres. Mais courir après l’argent ne satisfait pas vraiment. En fait, des recherches montrent que ceux qui axent leur vie sur les biens matériels sont moins heureux et plus déprimés. Ils ont également davantage de problèmes physiques et psychiques.  La cause. Certains enfants grandissent dans des familles matérialistes. « Les parents veulent rendre leurs enfants heureux, et les enfants veulent un tas de choses, explique le livre L’épidémie de narcissisme (angl.). Donc les parents leur achètent des choses. Les enfants sont heureux, mais pas pour longtemps ! Du coup, ils veulent encore plus de choses. »  Bien entendu, l’industrie de la publicité s’est empressée d’exploiter ce marché en pleine expansion. Elle a mis en avant des idées comme « Vous méritez le meilleur » et « Parce que vous le valez bien ». Beaucoup de jeunes adultes ont totalement adhéré au message et se retrouvent à présent endettés, dans l’incapacité de rembourser les choses qu’ils « méritaient ». 
 Le conseil de la Bible. La Bible reconnaît que l’argent est nécessaire (Ecclésiaste 7:12). D’un autre côté, elle avertit que « l’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses mauvaises ». Elle ajoute : « En aspirant à cet amour quelques-uns [...] se sont transpercés partout de bien des douleurs » (1 Timothée 6:10). La Bible nous encourage, non pas à poursuivre la richesse, mais à nous contenter de ce dont nous avons réellement besoin (1 Timothée 6:7, 8).  « Ceux qui sont bien décidés à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans de nombreux désirs insensés et nuisibles » (1 Timothée 6:9).  
Dans la pratique. Analysez votre propre rapport à l’argent et aux biens qu’il permet d’obtenir. Ne perdez pas de vue vos priorités et aidez votre enfant à faire de même. L’épidémie de narcissisme suggère : « Parents et enfants peuvent aborder des questions comme “Qu’est-ce qu’un taux d’intérêt ?”, “Dans quel cas un achat est-il judicieux ? Dans quel cas ne l’est-il pas ?” et “Quand, pour la dernière fois, ai-je fait un achat parce qu’on m’y avait poussé ?”. »  Les biens matériels ne doivent pas devenir un moyen d’oublier les problèmes familiaux auxquels vous devriez vous attaquer. « Il est bien connu que chercher à noyer les problèmes dans les biens matériels n’est pas une solution, observe le livre Le coût des privilèges (angl.). C’est avec de la réflexion, de la perspicacité et de la compassion qu’on règle un problème, pas avec des chaussures et des sacs à main. »

"Heureux celui qui se soucie du pauvre! Le jour du malheur, l’Eternel le délivre, l’Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au pouvoir de ses ennemis. L’Eternel le soutient sur son lit de souffrance, il le soulage dans toutes ses maladies." La Bible, Psaume 41:2-4
« Le Costa Rica est le pays où les gens se sentent le plus heureux au monde », rapportait une enquête britannique, il y a quelques année. Plus de 85 % de ses habitants déclarent être heureux de vivre, satisfaits de leur existence, car le pays n’est pas loin d’avoir trouvé l’équilibre entre sa consommation et ses ressources naturelles. Toutefois, cet équilibre est fragile et peut basculer.
Une fête de famille, une naissance, un mariage, réussir un examen, décrocher un emploi, voyager, passer des vacances sur une île paradisiaque... sont autant de choses qui peuvent nous rendre heureux. Pourtant, il est possible de vivre bien des événements heureux tout en étant malheureux. Etre heureux, ce n’est pas forcément mener une vie facile, exempte de toute épreuve. C’est connaître Dieu, l’auteur et la source de la joie. « Je serai plein de joie, l’Eternel en sera la source. » (Esaïe 61 v. 10) Etre heureux, c’est avoir la certitude de ne jamais être seul ou abandonné à son sort, mais accompagné, soutenu et conduit par le Dieu tout-puissant. Il est le seul qui peut me comprendre parfaitement. Voulez-vous être heureux ? Cherchez à connaître Dieu. Quand vous aurez goûté à son amour, croyez en Lui et placez en Lui votre confiance. Vivre avec Lui et pour Lui, voilà la clé du bonheur. « Ils sont nombreux ceux qui demandent : “d’où me viendra le bonheur ?” O Eternel, porte sur nous un regard favorable ! Que notre vie en soit illuminée ! » (Psaume 4 v. 7) Lui seul peut nous donner une joie durable, indépendamment des circonstances. Oui, c’est un vrai bonheur de le connaître !

Lecture biblique proposée : Psaume chapitre 1

Passages relatifs

  • Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné ! Psaume 32 : 1
  • Qui regarde vers lui est rayonnant de joie, et jamais son visage ne rougira de honte. Psaume 34 : 6
  • Bienheureux les hommes dont tu es la force : dans leur coeur, ils trouvent des chemins tracés. Psaume 84 : 6
  • Celui qui est attentif à l’instruction trouvera le bonheur. Heureux celui qui met sa confiance en l’Eternel ! Proverbes 16 : 20
  • Heureux l’homme qui ne marche pas selon les conseils des méchants […], qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs. Toute sa joie il la met dans la Loi de l’Eternel qu’il médite jour et nuit. Psaume 1 : 1-2
  • Je veux me réjouir en l’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. Habacuc 3 : 18
  • Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu’il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils ont de la crainte devant lui. Ecclésiaste 8 : 12

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Muinjilisti kutoka kwa Yesu Kristo kwa watu, Habari Njema ninayo itangaza imeanzishwa na Yesu Kristo mwenyewe ndiye Bwana na Mwokozi wetu wa pekee. Utukufu na heshima ni vyake milele na milele.

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