Jacob a trompé son père, avec la complicité de sa mère, pour obtenir la bénédiction que son frère Ésaü attendait. On imagine volontiers la colère d’Ésaü et son désir de tuer son frère quand il s’aperçoit de sa tromperie. Il ne reste plus que la fuite pour Jacob, loin du pays promis à Abraham et à ses descendants. Conseillé par ses parents, il se rend à Charan, chez son oncle Laban (Genèse 28. 1-2). Dans sa fuite, lors d’une halte dans un lieu désert, il fait un songe et une étonnante rencontre.
Jacob vient de quitter sa famille et une vie protégée dans le confort du foyer familial; il est parti pour l’inconnu. Il a peur de son frère et ressent, sans doute, sa culpabilité. C’est dans ce contexte que Dieu se manifeste. (Genèse 28. 10-15). Le «Dieu théorique» qu’il avait invoqué pour tromper son père devient soudain très présent. Ce n’est plus une formule que l’on emploie en toutes circonstances, mais une réalité qui s’impose. Plus encore, c’est une personne avec laquelle il faut compter: Dieu est là et le suit.
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